AUTEUR : GRANGE Jean-Christophe
TITRE : Le passager
CATEGORIE : Thriller
SORTIE : 2011
PRÉSENTATION DE L'ÉDITEUR :
Mathias Freire a une maladie étrange. Il fait des « fugues psychiques ». Sous l’effet du stress, il tourne au coin d’une rue et perd la mémoire. Quand il la retrouve, il est un autre. A son insu, il s’est forgé un nouveau moi, un nouveau passé, un nouveau destin…
Quand il saisit sa situation, il est psychiatre à Bordeaux. Pour savoir qui il est vraiment, il n’a qu’une solution : remonter, l’une après l’autre, ses identités précédentes jusqu’à découvrir son moi d’origine. Clochard à Marseille, peintre fou à Nice, faussaire à Paris… Au fil de ses personnages, il va décrypter l’hallucinante vérité.
On plonge en apnée dans ce labyrinthe cauchemardesque où l’auteur continue inlassablement d’ausculter les origines du Mal. Tendue, très documentée, cette traque de l’identité navigue entre psychanalyse et manipulation scientifique à un rythme infernal.
Jamais Grangé n’a été moins sanglant, jamais il n’a été plus angoissant. Probablement son meilleur roman.
LES CITATIONS :
Je les ai tous lu mais bon je ne m'en lasse jamais, le contexte de ce dernier roman sert plutôt l'auteur pour nous concocter un thriller psychologique avec des personnages marqués par des pathologie psychiques hors du commun, mais tout nous semble crédible quel imagination on le suis on ne le lâche plus, j'ai trouvé le dénouement original bien qu'attendu,une adaptation cinématographique avec un rythme à la jason bourne me parait indispensable. je l'ai lu des sa sortie voila ce que j'en retiens, bonne lecture a vous tous, n'hesitez pas (internaute - Fnac)
Très bon cru que ce nouvel opus de Jean-Christophe Grangé. Avec un style simple et rapide, ce pavé de plus 700 pages, parvient à nous tenir du début ç la fin. L'histoire débute à bordeaux avec une enquête sur un crime inspiré de la mythologie grecque menée par la jeune capitaine Anaïs Chatelet et avec un étrange amnésique pour le psychiatre Mathias Freire, ces deux personnages aussi torturé l'un que l'autre vont nous promener sur un bon morceau de la France dans une course poursuite contre le tueur. L'histoire garde un suspens constant et reste fort agréable à lire (et difficile à refermer ce qui signifie que c'est un bon thriller) bien que certain passage et la fin tombe de manière trop facile et peu vite (c'est décidément trop récurrent dans de nombreux romans de ce genre), avec des rebondissements nombreux (trop?) l'intrigue ne s'essouffle pas. En bref un bon pavé pour lire devant la cheminée cet hiver. [Internaute - Babelio.com]
J'ai été vraiment déçu par "la forêt des mânes", ça ne m'a pas empêché d'acheter le dernier Grangé et je dois avouer que je ne suis pas déçu, au contraire, Grangé arrive sur 750 pages à nous tenir en haleine en utilisant tous les codes du thriller en y mettant sa patte, certains lecteurs pointeront la "chance" du héros qui, comme dans nombre de films d'action, échappe à ses poursuivants miraculeusement, mais il faut accepter ces "invraisemblances" pour prendre son pied et si vous êtes accroché les 750 pages se liront très rapidement. On suit les héros pendant tout le roman et au fure et à mesure que l'histoire se déroule on en apprend plus sur les personnages. Ceux/celles qui ont été rebuté par les descriptions vraiment gores des meurtres dans d'autres romans de Grangé pourront lire sans problème ce roman car Grangé n'entre pas autant dans le détail, préférant rester sur ses héros et faire avancer son intrigue. Seul bémol, la fin n'est pas à la hauteur, c'est la montagne qui accouche d'une souris. dommage car le suspense tient pendant 700 pages et la fin gâche un peu le plaisir, d'autres lecteurs ont beaucoup baissé leur note à cause de cette fin, moi je n'enlève qu'une étoile, les 9/10 du livre sont excellent alors on peut pardonner un dixième plus faible, même si le choc est rude. [critiqueslibres.com]
Loin des habiles niaiseries d'un Marc Levy ou d'un Guillaume Musso, Le passager est un vrai polar. Qu'il décrive la minutie des procédures policières ou le sous-monde des clochards marseillais, Grangé se distingue par la documentation, le réalisme et, finalement, une forme de séduction. [Le Point]
Polar efficace, comportant bien plus de rebondissements que de surprises, « Le Passager » tient le lecteur en haleine. Pas sûr pour autant que cette histoire mérite 750 pages, une mise en abyme si profonde qu'elle en devient un peu artificielle et autant d'arrêts en gare.[Les Echos]
Dans le nouveau thriller de Jean-Christophe Grangé, chaque chapitre est conçu comme un épisode de série. L'auteur, abonné aux gros tirages, a le chic pour accrocher ses lecteurs. Même si, cette fois, le démarrage est un peu lent. [Le Soir]
On n'est jamais bien déçu que par les auteurs que l'on estime - les autres, dont on n'attend rien, ne peuvent que surprendre agréablement. Ainsi Jean-Christophe Grangé, qui a donné son visage moderne au thriller populaire français par son style incisif et sec, ses intrigues de grande ampleur, ses personnages musclés... Las, dans son dernier ouvrage, ces qualités tournent à la façon d'un mauvais fromage. L'intrigue, pourtant, connaît un bon départ, en se focalisant sur un personnage d'amnésique à répétition, peut-être criminel, qui à chaque crise s'invente de nouveaux souvenirs, et se met à enquêter sur ses vies passées. Mais cette bonne idée se perd dans les obsessions de Grangé pour la recherche médicale militaire et un développement sur la gémellité tiré par l'ombilic. Le style connaît la même déréliction: de sec, il est devenu relâché, parfois même négligé. Quant aux personnages... Si l'héroïne policière de service, hantée par le passé tortionnaire de son père, porte bien la marque flamboyante de l'écurie Grangé, ce n'est pas le cas de son pendant masculin - le passager du titre. Peut-être parce que celui-ci, à force de crises d'amnésie, est devenu une sorte de page blanche... que Grangé, vers la fin du roman, semble ne plus savoir trop comment remplir. L'auteur compte pourtant parmi les rares guides du thriller grand public français que l'on suit en toute confiance. Là, il paraît perdu dans sa propre demeure. [Evene]
PLUS D'INFOS :
Les chroniques de Mandor: http://www.mandor.fr/archive/2011/09/01/jean-christophe-grange-interview.html
L'AVIS DE NINA : 8/10
Une longue attente depuis le dernier Grangé en 2009, comme un sentiment d'être restée sur ma faim depuis lors et voici qu'arrive "le passager". Résolument différent et surprenant, Grangé nous plonge dans une quête d'identité particulièrement trouble, empreinte de mythologie et de violence. L'intrigue suit un rythme effréné que les flics en charge ont du mal à suivre ; une d'entre elles pourtant se fera aspirer dans cette spirale infernale jusqu'à sombrer elle-même dans le chaos. Les tourments de l'âme ajoutent ici à l'intensité dramatique des découvertes que Mathias fera au gré de ses fuites psychiques, sans même un point d'ancrage pour nous garder de la folie.
Dans cette fuite sans fin au fil de ses différentes personnalités, Mathias va traverser autant d'épreuves que de remises en question, avec une capacité d'adaptation et des moyens un peu surréalistes... ce qui n'enlève rien au travail de documentation remarquable relatif à la pathologie thème de ce thriller ; le tout est assez séduisant, facile à lire et accrocheur. Un livre dévoré en l'espace de deux soirées malgré sa densité de plus de 749 pages.
Grangé m'a habituée à des ouvrages destabilisants, soit par leur contexte, soit pas le décalage entre la représentation de notre monde et les réalités augmentées des sujets qu'il traite. Même si, comme certains lecteurs, je suis retombée de mon nuage bien abruptement sur un clic de fin au goût d'inachevé. Pour mieux préserver une possibilité de suite ? Pour nous permettre d'imaginer notre propre fin ?