Texte à méditer :  Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c'est une crise. Depuis que je suis petit, c'est comme ça.  Coluche
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Lecture A-C - Cook Robin - J'étais Dora Suarez - Polar Noir - 1990

AUTEUR : COOK Robin
TITRE : J'étais Dora Suarez
CATEGORIE : Polar
SORTIE : 1990

PRÉSENTATION DE L'ÉDITEUR :
"... S’il est vrai que parfois j’entre en désespoir (et c’est vrai), c’est le défi du roman noir tel que je le vois. Je peuple mes livres de gens gaspillés qui ne comprennent pas pourquoi ils doivent descendre la pente sans même une plainte. Mes livres sont pleins de gens qui, sachant qu’ils ont été abandonnés par la société, la quittent d’une façon si honteuse pour elle qu’elle ne fait jamais mention d’eux. Et c’est pourquoi J’étais Dora Suarez n’est pas seulement un roman noir, et qu’il va encore plus loin, pour devenir un roman en deuil." (Robin Cook) Pour Robin Cook, qui retrouve ici son personnage de "Les mois d’avril sont meurtriers", J’étais Dora Suarez est une étape décisive dans sa carrière d’auteur de romans noirs.
Qui était Dora Suarez ? Pourquoi a-t-on massacré à la hache cette jeune prostituée londonienne ? Mais, surtout, pourquoi l'inspecteur chargé de l'enquête, torturé par ses démons, promet-il à la défunte réparation et expiation ? Décidé à terrasser le Mal, le policier narrateur deviendra Dora Suarez ; en revivant ses souffrances, il entrera en osmose avec la victime. Toutes ces interrogations le mèneront devant l'un des tueurs les plus fous de la littérature policière, jusqu'à l'affrontement final qui échappe au genre pour entrer dans la métaphysique.

LES CITATIONS :
Voici donc un classique du polar noir. Robin Cook, pour moi, c'était des thrillers médicaux écrits à la chaîne. J'ai appris que cet auteur-ci était un homonyme, dont le style est très différent... Mais je n'ai pas pris de plaisir à lire une amorce très glauque, une enquête lente et un enquêteur vraiment pas attachant. Au final, je lui trouve un aspect bavard, bizarre mais avec un bon style. [Internaute - Fnac]
Un livre comme on n'en trouve plus, Robin Cook a ce don de vous prendre par la main et de vous emporter dans des profondeurs obscures. Rarement un livre m'a mis dans un tel état. Pour les fans de roman noir pur, le vrai, à lire, à pleurer !  [Internaute - Fnac]
Comme le laisse présager la 4ème de couverture, on descend au plus profond de la noirceur. L’auteur vous plonge dès les premières lignes dans une atmosphère qui vous met mal à l’aise. La découverte du cadavre par le policier est difficilement supportable. Ce dernier est avec infecte ses collègues, seule son enquête compte. Son attachement à la victime Dora Suarez est ambigüe et malsaine. Cela renforce le côté sordide du roman. Tout est vraiment pourri au royaume d’Angleterre. Un roman coup de poing qui va me laisser k.o. un bon bout de temps. [Internaute - bibliosurf]
Noir, c'est noir... La narration est originale, alternant la troisième personne (surtout au début et à la fin) quand il s'agit du point de vue du tueur, et la première personne pour le point de vue du policier, qui reste sans nom tout au long du récit. Ce policier est un vrai écorché, sa femme avait sombré dans la folie et assassiné leur fille de neuf ans. Il mène l'enquête à sa façon, presque seul, il n'accepte l'aide que de l'enquêteur chargé du meurtre de Roanna. Où l'on touche de près la corruption de la police, mais notre enquêteur ne se laisse pas acheter, et la contamination criminelle de filles pour satisfaire de riches atteints (et le sachant) du SIDA. [vdujardin.over-blog.com]
Roman policier écrit dans un style très direct, on a un peu l'impression de prendre des coups tout du long de l'enquête qui va nous conduire sur les traces de l'assassin de Dora Suarez et de ceux qui ont ruiné sa vie. Une histoire à la fois cruelle et poignante qu'il est difficile de lâcher avant la fin. [Internaute - Amazon]
La grâce désespérée de Robin Cook dans "Il est mort les yeux ouverts" avait su me séduire et m'embarquer dans un monde sombre mais terriblement humain. Ici, la surenchère de sordide vire à l'indigeste. On referme le livre accablé, dégoûté, éreinté par tant de noirceur sans appel. A côté, les "Racines du Mal" de Dantec passeraient presque pour la collection Harlequin. Dora Suez, c'est l'enfer sur Terre. L'éditeur aurait pu paraphraser Dante pour préfacer ce roman noir ultime : "Toi qui entre ici, abandonne tout espoir". [Internaute - Amazon]

L'AVIS DE NINA : 6/10
Après "le mort à vif" lu il y a quelques semaines, j'ai entrepris la lecture de "j'étais Dora Suarez", du Robin Cook "polar noir" (à ne pas confondre avec le Robin Cook des thrillers médicaux). Encore une fois plongée dans l'horreur froide et glauque d'une société affreusement violente. Et encore une fois, c'est un ouvrage dont on ne sort pas tout à fait comme on y est rentré : un peu comme vidé.
Ce sera une affaire personnelle pour l'enquêteur en charge de ce double meurtre particulièrement atroce. Ce sera une traque couleur de suie, qui colle à la peau, qui vous prend les tripes. Tout est noir, exacerbé, ou la peau d'un humain n'a guère de plus de valeur que pour assouvir de bas instincts dans un monde où le Sida finit de corrompre ceux qu'on ne peut déjà plus sauver. La lecture de cet ouvrage a été éprouvante ; je ne suis pas certaine de vouloir en lire d'autres dans un proche avenir.


Date de création : 01/08/2010 @ 18:55
Dernière modification : 01/08/2010 @ 18:55
Catégorie : Lecture A-C
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