AUTEUR : ARNOTHY Christine
TITRE : Malins Plaisirs
CATEGORIE : Roman
SORTIE : 1999
PRESENTATION DE L'EDITEUR :
la veille du fameux réveillon de 1999, Henri - émigré depuis trente ans en Australie - revient en avion à Paris. Il est riche, grâce à l'invention révolutionnaire qu'il a volée à un informaticien, Adam. Celui-ci obtient la place à côté d'Henri Moret qui l'a dépossédé d'une fortune. Il sait que, dans l'ordinateur portable de son voisin se trouve, codé, le nom de toutes les banques où l'argent dont il est spolié est amassé. Henri absorbe de plus en plus de calmants et d'alcool jusqu'au moment où, lors d'une crise de claustrophobie, il meurt d'un arrêt cardiaque. Son corps doit être débarqué à l'escale de Colombo. Adam s'empare de l'ordinateur et, dans un moment d'audace extrême, il échange son passeport contre celui de son voisin de siège décédé. La femme légitime, qui n'a pas revu Moret depuis trente ans - elle l'attend à Roissy -, acceptera-t-elle un autre ? Découvrira-t-elle la substitution ? Trois femmes mêlées à cette arnaque compléteront l'action. Ce roman avance au rythme d'aujourd'hui. Haletant.
RÉSUMÉ DU LIVRE :
Nous sommes le 19 décembre 1999. Henri Moret et Adam Fournier, émigrés trente ans plus tôt en Australie, sont à bord du vol Sydney-Paris. Fort de sa nouvelle fortune, Henri revient en France, décidé à éblouir une famille qui le considérait comme un raté. Adam, informaticien de haut niveau, s'est fait voler le programme qu'il venait de concevoir et qui aurait dû lui assurer le succès et l'argent. Voulant s'offrir une fin d'année luxueuse, il a loué une suite dans un palace parisien. Pendant le vol, les deux hommes font connaissance et, en échangeant leur place, ils provoquent leurs destins, désormais intervertis. Sur ce concours de circonstances viennent se greffer trois figures féminines : Liz, jeune fille de 18 ans ; Clotilde, âgée de 29 ans et Eliane qui refait sa vie à 49 ans.
Christine Arnothy construit minutieusement un récit qui avance au gré des tensions psychologiques et physiques de ses personnages. Avec subtilité, elle fait du hasard un personnage à part entière et maîtrise l'art de retourner les situations.
LES CITATIONS :
La Tribune de Genève, 30-31 janvier 1999, Alain Penel
« D’une écriture rapide, presque journalistique, l’œuvre avance autour d’une construction kaléidoscopique nerveuse et emballante. Sans oublier toute une galerie de personnages, (…) ce roman tient constamment en haleine. Il apparaît comme un fascinant thriller (…). »
Le Matin, 31 janvier 1999, Marie-Claude Taillens
« L’écrivain s’offre cette fois un voyage aux antipodes, étudie avec soin ses semblables et propose à ses lecteurs une histoire menée à un train d’enfer. (…) Dès la première ligne, on est entraîné dans une atmosphère angoissante (…). »
Madame Figaro, 6 février 1999
(…) quatre cent pages haletantes, concoctées avec machiavélisme par la nouvelle reine française du suspense. Les Américaines n’ont qu’à bien se tenir ! »
Le Parisien, 13-14 février 1999, Pierre Vavasseur
« (…) un malin roman qui met en scène nos temps modernes, ses programmes informatiques, ses victoires virtuelles et ses amours entrecroisées. (…) Roman moderne, “Malins plaisirs” ? Ultramoderne. Roman classique ? Ultraclassique. C’est une comédie qui ne dit pas son nom. Du tragique qui ne se prend pas au sérieux. »
Bulletin critique du livre en français, août-septembre 1999
« Suspense garanti tout au long de ce roman dont les épisodes rebondissent à l’allure des moyens de communication de notre époque. »
L'AVIS DE NINA : 6/10
J'ai lu plusieurs romans de Christine Arnothy. Tout le monde se souviendra de "J'ai 15 ans et je ne veux pas mourir" bien sûr. Puis, "une affaire d'héritage", "la saison des américains", autant de romans qui ont rythmé les 15 dernières années.
Cet ouvrage, datant de 8 ans maintenant, change du style commun de l'auteur. Une intrigue peu vraisemblable dans la réalité ; des personnages ambigÜs ; des amours contrariés et anciennes rancunes...
Si vous ne connaissez pas encore cet auteur, je vous conseille l'un des ouvrages que je viens de citer plutôt que d'attaquer celui-ci de front.